Transformer une période de transition en tremplin
Le chômage, qu’il soit choisi ou subi, peut vite générer du doute, une perte de rythme, et parfois un manque de perspective. Mais cette période offre aussi quelque chose de rare : du temps. Du temps pour réfléchir à ses envies, pour se former, pour entreprendre.
Aujourd’hui, il est tout à fait possible de lancer une activité de mandataire immobilier tout en percevant ses droits au chômage, grâce au statut de micro-entrepreneur. Pôle Emploi propose d’ailleurs plusieurs dispositifs pour accompagner la création d’entreprise, tels que l’ACRE ou l’ARCE. En d’autres termes, on peut tester une nouvelle activité, sans pression financière immédiate, et dans un cadre légal clair. Un vrai levier pour amorcer un changement en douceur, en gardant une forme de sécurité.
Une nouvelle vie après la vie pro : la retraite active
Même constat du côté des jeunes retraités. À 60 ou 65 ans, nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas « décrocher » complètement. Ils ont encore de l’énergie, de l’expérience, et souvent une vraie envie de rester utiles. Pour ces profils, devenir mandataire immobilier est une option très pertinente.
Pas besoin de repartir à zéro : ce métier s’adapte à leurs compétences relationnelles, à leur connaissance du terrain, à leur réseau local. Et comme il n’impose ni horaires fixes, ni hiérarchie, chacun peut choisir son niveau d’implication, son rythme, ses objectifs. C’est aussi une excellente manière de générer un complément de revenu sans renoncer à sa liberté.
Pourquoi l’immobilier attire autant ces profils ?
Parce que c’est un métier profondément humain. Il ne s’agit pas simplement de vendre des maisons : il s’agit d’accompagner des projets de vie. Et cela demande des qualités que ni l’âge, ni les ruptures de parcours n’altèrent : l’écoute, l’engagement, la rigueur, la capacité à rassurer et à conseiller.
C’est aussi un secteur qui reste dynamique, malgré les crises. Le marché immobilier reprend des couleurs en 2025, les outils digitaux facilitent le travail au quotidien, et les clients sont de plus en plus ouverts à de nouvelles façons de travailler. Le rôle du mandataire devient central, à condition d’être bien accompagné.
Une opportunité accessible, humaine, valorisante
Ce métier est ouvert à tous. Il ne demande pas de diplôme spécifique, mais une réelle envie d’apprendre, de s’impliquer, et de se former. Et avec le bon réseau, les bons outils, et un accompagnement adapté, il est possible de réussir, même sans expérience préalable dans l’immobilier.
Pour ceux qui sortent d’une vie de salarié, ou d’un parcours administratif structuré, ce nouveau cadre de travail offre un souffle de liberté. Pour les retraités, c’est une manière de transmettre, de rester actif, et de continuer à contribuer. Dans tous les cas, c’est une activité qui redonne du sens.
Et si c’était maintenant ?
On pense souvent qu’il faut tout avoir planifié pour se lancer. La réalité, c’est qu’un grand nombre de mandataires ont débuté par « hasard », pendant une période de transition. Aujourd’hui, ils en ont fait une vraie carrière. Pas forcément parce qu’ils l’avaient prévu, mais parce qu’ils ont osé saisir l’opportunité.
Alors, si vous êtes dans cette phase charnière – en transition, en reconversion, ou fraîchement retraité – c’est peut-être le bon moment pour envisager autre chose. Une activité qui vous ressemble, à votre rythme, avec une vraie liberté.
Parfois, une fin de chapitre est simplement le début du meilleur rôle.


